Document sans nom

Catherine a été invitée en avril par TVL pour parler de notre spectacle et les répétitions ont été filmées fin mai.
Le tout fera l’objet d’un reportage diffusé sur la télévision locale.

Catherine Murat bonjour…

Tous les trois ans, les écoliers de l’école Notre-Dame se mobilisent pour proposer un spectacle de fin d’année au théâtre de la Méridienne. Alors prête pour cette nouvelle édition ?
C’est vrai que la date approche… ! Nous sommes en pleine répétition avec les enfants.
Nous réglons les derniers détails. Quelques ajustements sont encore nécessaires… Le stress des derniers moments commence à nous saisir… Mais tout devrait bien se passer !

Comment se prépare un tel événement ?
Il se prépare depuis longtemps. Nous avons abordé le sujet dès la réunion de pré-rentrée, c'est-à-dire fin août 2008.
C’est avant tout un projet à caractère pédagogique au service de notre projet d’établissement axé sur l’expression et la communication. Nous le souhaitons aussi multidisciplinaire pour donner du sens aux apprentissages.
Depuis septembre, les enseignants travaillent donc en concertation. Il a fallu réfléchir sur le contenu : le thème, la forme, retenir les musiques, penser aux costumes, aux décors, s’interroger sur l’organisation matérielle. 210 enfants au théâtre, cela ne s’improvise pas.

Pourquoi l’organiser tous les trois ans seulement ?
Ce projet représente un gros investissement en temps, en énergie, en capacité créative.
L’année du spectacle, on ne part pas en classe de découverte par exemple. Ce serait impossible de tout gérer correctement. Trois ans nous semblent un rythme raisonnable qui nous permet les années suivantes de nous lancer dans d’autres grands projets.

Pourquoi la scène du théâtre ?
Nous avons la chance d’avoir à Lunéville un superbe théâtre. C’est l’occasion pour certains enfants d’apprivoiser un lieu méconnu qui est pourtant une porte ouverte sur la culture.
C’est un endroit qui a une grande capacité d’accueil. L’équipement professionnel nous permet de travailler dans des conditions maximales : éclairage, sonorisation… A l’école, nous ne pourrions pas faire ce que nous faisons au théâtre. C’est un moment exceptionnel pour les enfants… et leurs parents.
Je profite de cette émission, pour remercier la municipalité qui accepte de nous mettre à disposition ce lieu magique. Je remercie également Monsieur Hans et toute son équipe qui nous aide avec beaucoup de gentillesse à valoriser notre spectacle.

Quel est le thème de cette année ? Qui le choisit ?
C’est l’équipe enseignante qui choisit. Notre spectacle s’intitule "Télévorace"… Mais oui ça parle de télévision vous l’avez bien compris. Nous nous sommes inspirés d’un conte musical.
Des parents sortent le soir au théâtre et confient leurs deux enfants à Zoé la baby-sitter avec la ferme recommandation de ne pas regarder la télé. Bien sûr Zoé s’endort, abandonnant les enfants devant leur objet de prédilection. Que se passe t’il dans cette télévision ? C’est tout l’objet de notre spectacle. Et bien sûr, nous n’avons pas pu résister à la tentation d’apporter une morale. Vous devinez laquelle ? Pour ce faire les enfants de CM ont travaillé sur la célèbre tirade de Charlie et la chocolaterie.

C’est plus facile de mobiliser les enfants des cours moyens que les maternelles ? Ou alors tous les enfants sont ravis de participer ?
Ce n’est pas plus facile, ni plus difficile, c’est différent tout simplement. A chaque âge, ses compétences. Les enseignants essaient de prendre cela en compte ; en même temps nous avons fait travailler sur une même scène des enfants d’âge différent pour favoriser un esprit d’équipe.
Les enfants se mobilisent rapidement sur un tel projet, ils ont parfois de bonnes idées.
Mais ils apprennent aussi que ce n’est pas toujours une partie de plaisir les répétitions. Cela demande de la rigueur, de l’écoute, de la patience, de la persévérance. Chacun doit donner le meilleur pour la réussite d’un projet commun. C’est une bonne école.

J’imagine que les enseignants participeront aussi au théâtre pour guider les enfants. Et les parents d’élèves ?
Les enseignants mais aussi tout le personnel éducatif de l’école vont s’affairer autour des enfants.
Les loges du théâtre sont trop petites pour contenir plus de 200 enfants. Nous avons rôdé une organisation qui permet aux enfants de se préparer et d’attendre leur tour sur scène à l’école.
Il faut gérer la logistique.
Les parents nous ont aidés pour préparer les costumes et les décors.
Au moment de l’entracte, ils organiseront une buvette.
Mais nous leur laissons savourer leur soirée.

Les répétitions ont donc lieu à l’école. Mais est-ce que les enfants pourront s’approprier la scène du théâtre quelques jours avant ?
Oui, deux journées sont consacrées aux répétitions au théâtre, le jeudi et le vendredi qui précèdent la représentation. C’est important pour prendre ses marques.
Que les enfants soient impressionnés, c’est bien normal et je dirais même que c’est essentiel.
Le trac, c’est positif. Cela aide à se surpasser.

Tous les parents sont conviés pour voir leur bout d’chou. L’entrée est gratuite ?
Tous les parents seront là bien sûr. Nous demandons une participation. Il faut couvrir les frais : costumes, décors… et le bénéfice nous aidera à financer des projets futurs. Les idées ne manquent pas.

Catherine Murat merci.

On vous souhaite pleine réussite pour votre spectacle du 12.